couperet. soleil cour coupée moitié blanchie moitié ombre. deux triangles parfaitement découpés. confusion de l’esprit cueilli à la faux. diagonale du fou. sa condition de vivante l’exténue. elle est cloche fêlée sans battant. porcelaine cassée. écrasée sous le ciel chauffé à blanc métallique. blancheur du ciel écorché à l’os. étouffera sous le couvercle de plomb scellé à sa robe. soleil allumé cour coupée en deux parties inégales d’ombre et de blancheur. enveloppe récalcitrante de l’air. givre en liseré d’or viendra fissurer les parois de céramique brûlante. soleil accablant dans la fournaise du jour couperet comme lame. maudira l’été le ciel à vif immensément. aucun refuge dans l’arasement de la journée
que ça parle et chante ( l’hiver reviendra!! ) mais qu’il est beau ce champ fêlé d’été fournaise . Courage . Merci Cécile .
champ fêlé d’été fournaise : à mon tour de prendre ce tableau de mots que tu m’offres Nathalie, merci !
… puisse la lame du soleil venir découper le gris du ciel, ici. Nature exigeante, tranchante. Ton texte me parle, dans sa lumière et ce qu’il y a derrière. Merci.
Merci Eve pour ta lecture
casser écraser fissurer maudire
sale journée… et soutien absolu !
Vu comme ça ça fait peur
soleil accablant dans la fournaise du jour couperet comme lame. maudira l’été le ciel à vif immensément.
Chaque mot compte et raconte. C’est très beau. Merci
Tes mots sont précieux Françoise merci