#anthologie #33 | qui


Qui prendra du matin au soir. Qui sa place au soleil devant l’écume. Pavés blancs au soleil glisseront. Pavés chauds par peaux luisantes confondues parmi corps blancs. Sables brûlés d’été remplis de chemins identiques avant naissance et après mort pour rien. Peaux traversées par temps calme et soudain soleil pour rien. Et prendre soleil jusqu’à ruiner ciel par murmures et encore peaux mortes. Qui demain qui hier sans saveur sur chemins identiques de palmiers froissés. Qui du matin jusqu’à l’autre matin glissera dans la sueur. Corps blancs griffus étanches frissonnants puisque sourds à la chair. Du sable brûlé aux étreintes des canicules futures. Qui imbibera la terre. Pourvu que l’étouffée crame. Écume rieuse mouettes après mouettes engendrées becs écarlates. Brûlures d’épidermes glabres. Qui prendra sa course au soleil qui des corps noués. Chemins identiques noirs sans embuscades loin du chaud de terre chaude. Palmiers hirsutes comptabilisés. Soleil ronge l’été camions frigorifiés par temps huileux par mer agitée a fortement agitée. Qui du calme qui du chaud qui dévasté pour rien.

A propos de Lisa DIEZ

Chercheuse polyvalente, sorte d'artiste tout-terrain. Valises posées depuis 5 ans dans les arts de la scène. Passages par la peinture, le documentaire, la photo… Et l’écriture, soutien fidèle de ces nombreuses traversées. Deux sites : www.soinartistique.fr (Collectif À la Source) et www.atelierdiez.com (vrac et chantiers).

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