Blanches pierres clarté debout sanctuaire. Éblouissant éternel sacré tour dressée. Mollets nerveux culotte courte enfance. Pas à pas montée effort impatient chaleur été trop de souvenirs. Éclairage précision contours cylindre inviolable. Il regrimpera filet pas épuisette yeux verts aguets chasse cœur battant. Sans bruit papillon beau tellement beau. Géométries couleurs vitraux fascinant tant de souvenirs. Seul fier cachette inviolable vieux moulin abri tutélaire ailes disparues volées flambés macahons Souvenir précieux.
Chimère du crépuscule qui dissipe les chimères et l’autre dite lumineuse
À insérer dans ma contribution 22
Lalande
Pâques 1962
15 heures
La rue
Prenons la rue telle que je l’ai découverte en 1962, à bicyclette, dans le sens Valence d’Agen – Cahors. À son début une route qui part à droite gravit un coteau en passant devant une ferme ; le panneau indique Le Groulet…. Tout en haut, une tour cylindrique en vieilles pierres.
Ou dans ma contribution 7
L’intérieur de la pièce s’obscurcit de minute en minute, mais à travers les fenêtres, le jardin et, au-delà du jardin, là-haut, au sommet du coteau, le ciel se met à flamboyer, embrasant les pierres du vieux moulin. C’est un triomphe, une apothéose, le bouquet d’un feu d’artifice. Les nuages baignés de lumière dessinent des tableaux vivants et chimériques. Les Fireworks de Haendel qui seraient silencieux ! Car toute à la contemplation de la beauté, elle n’entend aucun des bruits de la maison. Le ciel se pare de couleurs chaudes et vibrantes. L’or, l’orange, le rouge se mêlent aux roses et aux violines et descendent la côte pour éclairer le jardin, dans lequel les ombres s’allongent. Les oiseaux filent dans l’incendie pour rejoindre leurs abris nocturnes. Alors, elle voit que la lumière dorée ruisselle dans la maison et magnifie le bronze sur l’homme debout — un écossais brandissant à bout de bras un trophée de chasse. Plus profond dans la pièce, c’est le cadre doré du tableau au-dessus la cheminée qui s’orne de taches phosphorescentes. Alors une lumière ineffable pénètre jusques aux tréfonds de son être. Instant de jubilation, d’extase, d’arrachement au temps et à la mort pour célébrer la vie. Le spectacle éphémère prend fin. Elle ne distingue plus le moulin. Une douce tranquillité s’installe.
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je retiens ton premier paragraphe autour du souvenir
précieux… bien sûr
plus exactement entre souvenir et beauté
Merci Françoise. Je suis une élève appliquée. J’essaye de faire ce que l’on me demande…
Comme élève peu appliquée, je vais sauter la 33. Mais je vais l’apprécier en lisant ceux et celles qui ont su si bien la faire. La vôtre, particulièrement. Quelle merveilleuse transformation !
Oh merci Hélène ! J’ai aimé écrire ces quelques lignes. De savoir qu’une autre les aime aussi est un bonheur du jour. Merci
J aime cette chasse aux papillons qui est vraiment poétique. On se laisse porter par les couleurs et le mouvement . Merci .
Joyeux comme l’enfant dans son coteau à la chasse aux papillons. Merci !