#anthologie #33 | Bleu insolent

Bleu sur bleu de parme sur bleu miroir sur bleu ostréicole sur bleu d’abysses. Carottage de bleus. Tableau manifeste. Matelas de bleus. Offrande à perte de vue. Respire

Matelas cossu auréolé de nuages bleu insolent. Vue qui frappe. Yeux terminaisons nerveuses calmes. Revendication d’un ciel orphelin. Vent ou introduction en l’absence de seuil. Respire

Le phare. Le phallique. L’horizon a ses joies. Yeux fougères. Amplitude. Exagération. L’horizon performatif. Respire

Figurants d’eau tantôt d’air. Oiseaux stoïques au-dessus des barques à paparazzi. De front quatre nuages ou pire. Portail noir en plein ciel. Noir continu en traduction d’abysses longtemps endormis. Miroir pour impressionner. Hors forêts des verticales rares. Nombreuses et rares. Yeux lavables au risque de témoins. Et des phares désormais idoles faciles. Respire

Territoire jamais sevré. Respire. Ébranlement ou tectonique acoustique de terres lointaines. Respire. Brésil de poche. Respire. Échiquier vert jungle. Respire. Désir désarroi désert autour d’une oasis. Respire. Campement solennel au plus haut vue guerrier et serment de falaise. Respire.

Bleu d’habitat hors-saison.

Bleu amour.

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