#anthologie #28 | Lapidaire en cinq fragments

Au-dessus du meuble de desserte, le planisphère a été réalisé il y a longtemps par l’enfant de dix ans avec une plume et de l’encre de Chine Le papier a jauni Récemment un cadre en cerisier a remplacé l’ancien passé au brou de noix https://www.tierslivre.net/ateliers/anthologie-02-le-couloir/

Le tour de la fenêtre en PVC gris anthracite fait cadre Ephémère l’arc-en-ciel le traverse de part en part https://www.tierslivre.net/ateliers/anthologie-07-qibla/

Il a plu L’arbre se reflète dans la flaque C’est son reflet qui sera photographié https://www.tierslivre.net/ateliers/anthologie-06-seule-a-une-heure-sans-heure/

Komorebi : c’est la lumière du soleil filtrant à travers les feuilles du platane qui est filmée https://www.tierslivre.net/ateliers/anthologie-06-seule-a-une-heure-sans-heure/

Le bol en raku est fissuré ébréché fêlé La jointure en or du Kintsugi en souligne les éclats https://www.tierslivre.net/ateliers/anthologie-05-la-femme-cloche/

A propos de Cécile Marmonnier

Elle s’appelle Sotta, Cécile Sotta. Elle a surtout vécu à Lyon. Elle a été ou aurait voulu être marchande de bonbons, pompier, dame-pipi, archéologue, cantinière, professeure de lettres certifiée. Maintenant elle est mouette et fermière. En vrai elle n’est pas ici elle est là-bas. Elle s’entoure de beaucoup de livres et les transporte avec elle dans un sac. Parfois dans un carton quand il ne pleut pas. Elle n’a pas assez d’oreilles pour les langues étrangères ni de mémoire sur son disque dur. Alors elle écrit. Sur des cahiers sur des carnets sur des bouts de papier en nombre. Et elle anime des ateliers d’écriture pour ne pas oublier de vivre ni d'écrire.

Un commentaire à propos de “#anthologie #28 | Lapidaire en cinq fragments”

  1. Chère Cécile, tout d’abord merci pour ta lecture de mes textes et pour les tiens que je lis à l’instant et je trouve que ces phrases ont déjà toutes en elle une poétique et une histoire qui n’ont pas besoin d’avant et d’après. J’aime beaucoup l’arbre photographié dans la flaque, je la vois…merci.

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