nu dans l’avant-monde plein défait constant brisé apparu effacé | le premier dôme le grand jamais | l’omniprésente forge inouïe (t’) apaise enchante et tisse | (flotte) le glouglouteur poisson funambule – noyé envahi ensorcelé : souffles cognements métronomiques mélopées tièdes grands chuintements grondements lourds comme l’orage d’été | tambourin du rêve chamane, rumeur longue de grotte humide, gargouillements, empreintes fantômes : la voix chante sa caresse invisible, (en balançoire avec l’autre grave et sombre comme la nuit, si tu savais.) Musiques troubles surgies emportées revenues | loin dans la voile d’eau gonflée sur les tempes, portée par le brouillard liquide, une nappe d’ondes incertaines et dures et douces (entend oublie pourtant retient.) La cicatrice de ton nom.
3 commentaires à propos de “#anthologie #26 | échos ineffacés du grand jamais”
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l’ai lu comme un poème
prose énigmatique en partie qui soudain s’éclaire à la dernière phrase
Tout comme Françoise j’ai lu ce texte comme un poème, on dirait une illumination rimbaldienne, les mots sonores qu’il fallait lire et qui résonnent longtemps ! Merci Jacques
Lu et relu pour me laisser porter sans chercher, comme une glissade, merci.