pas longtemps et pas dans le noir | seul dans la chambre sourde de Château-Gombert on ne l’est pas | on ne l’est plus | un autre de moi occupe tout l’espace, tout le volume de la chambre calme | bruit sourd, lourd | je suis lui, je m’entends, sans échos | les dièdres disposés sur toutes les parois absorbent tout | dans la chambre anéchoïque je suis le son des battements de mon cœur | mon cœur qui se propage sans réflexion | je ne veux pas devenir le son | sortez-moi de là, putain !
3 commentaires à propos de “#anthologie #26 | anéchoïque”
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c’est terrible cette chambre
tu en rends bien l’angoisse
Je m’y retrouve tout à fait, ce silence totalement pur parfaitement terrifiant. Merci.
Que ne sommes-nous de purs esprits ! Bel et bien angoissant ! Merci !