#anthologie #25 | poivrons grillés

Expressions sur les odeurs
T’as mangé au Père Lachaise (haleine chargée)
Une haleine de chiot (agréable)
Odeur de vieux garçon (qui se néglige)

Pourquoi parfumer un mort ? Masquer l’odeur de la mort
Garder le parfum qu’il aimait porter par delà le trépas
Faire entrer ce parfum dans l’harmonium des souvenirs olfactifs. Ne pas l’oublier.

Souvenirs et odeurs sont-ils indissociables ?
Et vice et versa : les poivrons grillés évoquent toujours sa mère en train de cuisiner

Quand on aime quelqu’un, on aime son odeur, et ce qui va de soi quand on déteste quelqu’un, on déteste son parfum.

L’odeur a-t-elle un goût ? une couleur ? une forme ?

Dans les maladies neuro-dégénératives, l’oubli des odeurs accompagne-t-il les autres oublis ?

Nous sentons les fleurs, les plantes, les arbres… et elles et eux nous sentent-ils ?

Pourquoi l’immortelle sent-elle le curry et non l’inverse ?

Un commentaire à propos de “#anthologie #25 | poivrons grillés”

  1. Merci pour ces phrases qui frappent et nous interrogent. Que sentent les fleurs, plantes et arbres de nous ? Quelle bonne et belle question. Et beaucoup aimé le Père Lachaise et le parfum du mort. A bientôt.

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