#anthologie #25 | celle de la tendresse

L’odeur de nos êtres chers, l’odeur si volatile, éphémère, déjà disparue. On la cherche, on renifle l’air pour la retrouver. Les narines en éveil, on guette, on pistes chaque effluve de passage, on les happe, on les dissèque. On planque derrière les buissons d’odeurs, toutes celles qu’on aime et celles qu’on déteste, les aigreurs, les puanteurs. Le fade nous surprend par sa fadeur mais nos êtres chers ne sont pas fades, ils ont une aspérité, une différence, une force. Une présence. Si seulement, on pouvait respirer encore une fois l’odeur de nos chers disparus, nous pourrions retrouver la fragrance de la tendresse.

A propos de Perle Vallens

Au cœur d’une Provence d’adoption, Perle Vallens écrit et photographie. Ecrire c’est explorer l’intime et le monde, porter sa voix pour toucher. Publie récits, nouvelles et poésie en revues littéraires et ouvrages collectifs. Lauréate du Prix de la Nouvelle Erotique 2021 (au diable vauvert) et autrice d'un livre de photographie sur l'enfance, Que jeunesse se passe (éd J.Flament), d'un recueil de prose poétique, ceux qui m'aiment (Tarmac), d'un recueil de nouvelles, Faims (Christophe Chomant) et d'un récit poétique et choral, peggy m. aux éditions la place. Touche à tout, pratique encore le caviardage, le cut up (image et/ou son), met en voix (sur soundcloud Perle Vallens ou podcasts poétiques), crée des vidéo-poèmes et montages photo-vidéo (chaîne youtube Perle Vallens)...

8 commentaires à propos de “#anthologie #25 | celle de la tendresse”

  1. oui tu as raison, si on pouvait resaisir une fois encore « l’odeur de nos être chers »
    plaisir de te lire, toujours…

  2. oui mais leur odeur c’est leur présence, elle nous fuit quand voulons la recréer (seuls les parfums ajoutés surnagent mais pas ce que leur peau en fait)