au bout de l’allée, entre un figuier qui n’a que des feuilles et un mur de vignes et de chèvrefeuilles emmêlées, le mur de pierres finissant dans l’eau du bassin, elle est là sur le rebord où le soleil est encore, dans le silence d’après le bain; je la vois comme quand elle avance, seule, intrépide, libre sur les pistes cyclables désertes entre vignes et salins
au bout de l’allée, entre un figuier qui n’a que trois fruits et un mur de vignes et de chèvrefeuilles emmêlées, le mur de pierres finissant dans l’eau du bassin, trop d’enfants éclaboussent le rebord où le soleil est encore, elle n’est pas dans la bruyance des baignades de l’été; je la vois malgré tout qui avance, seule, intrépide, libre dans la foule envahissant les pistes entre vignes et salins
Le figuier, le mur, la vigne, le chèvrefeuille et elle. Il y a de quoi multiplier les variations encire longtemps
J’aime beaucoup le subtil passage du temps … ici les figues ne sont pas mûres ( j’adore les figues) et le parfum du chèvrefeuille
« elle n’est pas dans la bruyance des baignades de l’été; je la vois malgré tout qui avance, seule, intrépide, libre dans la foule envahissant les pistes entre vignes et salins » La beauté de ces mots ! Merci Ugo !
merci Philippe, Nathalie, Camille de vos passages et de vos textes. Merci.