Le masque de Majora sur la couverture dorée de Console +, son toucher texturé.
Les piles de cartes impeccablement rangées par couleur. Plaines, Montagnes, Forêts, Îles, Marais, Artefacts, Multicolores.
Les lettres multicolores sur le frigo ; les bleues, particulièrement, sans plus savoir pourquoi.
La main qui sonde le paquet de Kix à la recherche du jouet-ventouse. Sa phosphorescence dans la chambre, le soir.
Les jaquettes qui s’alignent derrière la vitrine fermée à clef de Difintel Micro. Les mondes qu’elles renferment.
Les têtes de dragons dorées disséminées dans un Tokyo polygonal. Les craquements de la dernière Skulltulas, le point rouge du grappin.
Dans le pré, une chasse aux papillons jusqu’à la crise de nerfs. Les nœuds dans les fils du cerf-volant.
La première PlayStation cachée à la cave, à côté de la chaudière. La Game Boy Advance limited edition Platinium derrière la belle glace redorée par papa.
Soissons, école de l’Enfant-Jésus. Le visage de ce garçon noir coincé entre le grillage et le pistolet à pétards qu’ils enfoncent dans sa tempe. Ses larmes, ses supplications.
à multiplier par 10.