Je lisais « Création et rédemption », j’étais dans la salle du manège des Tuileries au milieu de la Plaine entre Girondins et Montagnards, lorsqu’apparut sur l’écran à 20 h la répartition des sièges de l’Assemblée législative 2024 en petits points de couleurs. Trois tiers comme il y a deux cent trente-deux ans ! Comme en terrain connu ! à 20 h 5 est-ce Danton, est-ce Robespierre qui surgit tonnant, assénant intransigeant le chant d’une victoire qui ne lui a pas échappé ? Le roi n’est pas encore prisonnier au Temple, l’ennemi n’a pas encore pris Longwy ni Verdun. Tout est encore possible.
Alexandre Dumas se régale, je tremble. Le 26 juillet 2024 s’ouvrent les Jeux olympiques. Ce n’est pas encore le 13 août 1792. Nous gagnerons à Valmy au son de La Marseillaise et nous proclamerons la République en septembre. La Vendée restera fidèle. Dumouriez ne trahira pas. Kellerman ne fera pas le siège de Lyon. Tout ira bien. D’ailleurs, je suis loin d’avoir fini le premier tome, il me reste encore 600 pages.
2 commentaires à propos de “#anthologie #17 | Au manège des Tuileries”
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Superbe, Danièle. cette aisance pour en parler. Rude travail à faire maintenant dans les mois qui viennent.
Merci Simone. Marine Tondelier Premier ministre !