lire et relire et puis se dire que l’on n’a rien compris… mâcher les phrases, le texte, étudier chaque paragraphe, se rendre à l’évidence… chercher le sens des mots, ce que l’on aurait soi-même voulu dire avec de tels mots et quelle idée derrière ces mots… reprendre à zéro, éloigner toute pensée parasite, imaginer qu’il y a une sorte de code derrière ce qu’on lit et que ce code inconnu nous empêche d’accéder à la compréhension du texte… s’en prendre à soi, se reprocher un terre-à-terre qui nous éloigne d’une pensée complexe, spirituelle peut-être… laisser infuser la question, passer à autre chose, croire à l’irruption de la solution au détour d’une activité qui n’aura rien à voir avec celle-ci, de la lecture… ouvrir d’autres livres, s’imprégner d’une autre atmosphère, d’un style, d’une situation, écouter des dialogues et revenir à cette impénétrabilité première… s’essayer à l’écriture, n’importe quoi mais écrire, tenter de toucher du bout de la pensée un peu de la pensée de l’autre…
Moi aussi, j’ai pataugé. J’ai trouvé cette proposition difficile. J’ai fait ce que j’ai pu. Vous avez eu la bonne idée d’écrire sur cette difficulté. Merci
Merci, Emilie ! Je viens de lire un texte qui s’intitule « syntagme », je crois, et qui m’a fait hurler de rire, car j’ai cru lire entre les lignes la même difficulté (mais traitée par l’auteur avec brio !)
.. libre de ne pas comprendre, de comprendre ce qu’on veut bien comprendre, de ne pas chercher à comprendre… libre …oui trois fois oui!
une autre ode à la liberté, alors ! Merci encore, Eve !
Ah comme c’est juste, merci de partager vos doutes.
À vous, Isabelle, merci !
une sil belle mise en abîme ! merci
Je reviens aux commentaires… surtout la mise en mots d’une grande difficulté à comprendre ! merci Gracia !