« C’est du grand n’importe quoi ». Il ne lui parle pas, ne la regarde pas, pas un signe, ni bonjour, ni bonsoir. « C’est du grand n’importe quoi ». On se demande tous c’est quoi « ce grand n’importe quoi » des années à se côtoyer au quotidien, à vivre dans la même maison, sans échanger un mot, quel est leur secret pour réussir « ce grand n’importe quoi » cette performance.
« De c’qui y’a » Il commence ses phrases par cette expression culte qui le caractérise et nous fait sourire. C’est le patriarche. Au bout de la table, il est le chef, ses fils l’appellent le chef. Je retiens cette expression qui nous amuse encore et qui n’appartenait qu’à lui.
« N’importe comment comme je dis » on va faire la culbute, si on achète une bouteille 1 euro et qu’on l’a revend 2 euros, « n’importe comment comme je dis » on va faire la culbute. En réunion de préparation de la fête des écoles, on est sûrs du bénéfice. « N’importe comment comme je dis » il a raison notre trésorier.
« J’ vais t’dire ». Dans les débats il prend part à la discussion avec toujours cette expression en début de phrase. C’est récurrent comme une majuscule. On est habitués, on rit intérieurement.
« Directement » c’est sa virgule à lui. Directement je voulais un cubitainer de Médoc directement je leur ai dit à mon arrivée dans ce château de belle appellation vinicole je veux un cubi directement ils me répondent on ne vend pas notre production en cubi directement je leur ai dit pas de problème je suis prévoyant directement j’en ai un vide dans mon coffre de voiture directement ils ont accepté de me le remplir directement je suis content pas question que je reparte sans mon cubi rempli de vin du Médoc
très drôles, ces expressions qui analysées de cette façon nous font sourire
salut Marie
(pas eu le temps aujourd’hui d’écrire… tant pis !)