« C’est fait, ce n’est plus à faire » se prononce d’un trait, mais pas toujours. On l’emploi couramment sans la négation et sans virgule. Après une grande inspiration, sur une profonde expiration à flot continu dire le plus simplement du monde : « c’est fait c’est plus à faire ». Dans certaines variantes on y ajoute le mot « voilà » comme une sorte de préfixe : « Voilà. C’est fait c’est plus à faire » notamment quand une personne vient de remplir sa déclaration d’impôt. L’expression peut-être accompagnée d’un clap des mains ou d’un geste ponctuant la fermeture de son ordinateur. Et pourquoi ne pas se lever d’un bond et s’étirer.
« C’est fait, ce n’est plus à faire », se dit-il en débarrassant la table après le déjeuner. Sous-entendue, après un repas de plus, la machine a son carburant, passons à autre chose. Manger peut s’avérer une perte de temps.
Monsieur, je vous prie de trouver ci-joint… en vous remerciant, bien cordialement. Envoyer. Un coup de l’index sur la touche Entrée… et… c’est bien parti. « C’est fait, ce n’est plus à faire ». Maintenant, la vraie vie commence, par où commencer.
Un vendredi soir ou n’importe quel dernier jour de travail de la semaine, avoir le sentiment d’avoir terminé son humble journée et se dire une fois de plus : « Voilà, c’est fait, ce n’est plus à faire ».
Il existe des situations dans lesquelles le « c’est fait, ce n’est plus à faire » est sciemment prononcé pour en rire, par exemple après un bon moment passé, il s’agit d’exprimer un mélange de fatalisme, « voilà, c’est fini », et une invitation à le refaire, mais différemment, car c’est censé être toujours la première fois.
Le « c’est fait, ce n’est plus à faire », est un signe de bonne santé. Il est prononcé spontanément après un examen médical dont le résultat est rassurant ou une petite intervention chirurgicale réussie. Cela veut alors dire : la vie continue.
Bravo, je dis ça tellement souvent! Et j’aime beaucoup « Maintenant, la vraie vie commence, par où commencer ». Merci Romain
Bien vu, merci Romain !