Guyancourt, la place de l’église avec le boucher, le boulanger, la pharmacie, le bistrot portugais et la mairie, le collège, le gymnase – ça fait comme une ronde – et le petit bois avec les jeux et les violettes et les pâquerettes, l’odeur de l’herbe coupée, les bâtiments blancs, les bâtiments rouges et la piscine, les rues, le calme de la meulière et la maison d’enfance.
Naples, le quartier espagnol, les rues qui montent et qui descendent et les Maradona peints aux murs, la dame qui dort sous la tonnelle, les scooters et le linge qui pend aux fenêtres, les icônes, Marie sous verre et têtes de Jésus, les échoppes et le ciel, les fanions et ça braille dans une langue qu’on ne reconnaît pas, ou à peine, dans un lieu qui parle au coeur, tout près de l’émotion, comme un écrin d’autrefois, une ville d’enfance figée dans le temps d’il y a quarante ans.
Bastia, la Place Saint-Nicolas, le Vieux-Port, la Citadelle, la rue Napoléon, le boulevard Paoli, la rue César Campinchi, la mer, les bateaux, un rouge, un jaune, le bleu des flots, et la statue de Napoléon où l’idée surgit entre deux nuages blancs qu’on pourrait vivre ici. Repartir pour Paris, régler les affaires et plier les bagages. Paris, mon Paris, au revoir et merci.