La première fait éclater sur la méditerranée ses surplombs orientaux, c’est Syracuse la tant aimée, aucune trace dans la mémoire, hormis son nom résonnant tranquille dans l’enclos de ses murailles, Syracuse la fantastique, dressée contre un horizon lointain de batailles et de guerres, un mythe inachevé, Syracuse.
La deuxième surprend, on peine à se frayer un chemin parmi les rues encombrées de La Valette, ce n’est plus une ville c’est un amas de têtes levées vers les balcons suspendus, un fouillis de ruelles qui protègent du soleil inclément grouillent de langages divers, aucun recoin n’est à l’abri des regards d’ennui qui sur elles se posent.
La troisième est Bonifacio, un port dans l’échancrure des rochers, les bateaux de plaisance s’apprêtent à partir ce matin-là, les yeux encore endormis. Abondance et passages sombres grimpent, je scrute indiscrètement l’intérieur des maisons étroites aux raides escaliers qui ont vue sur le ciel.
Trois jolies mini fictions. Merci Hélena
Merci, Elise !
un nom, un amas de têtes levées , un port… les trois réunies par la mer et surtout par la force de tes mots. Merci Helena
Merci, Nathalie !