Jérusalem oh Jérusalem
Sur la pente douce les pavés érodés de la ruelle millénaire murmurent les échos d’histoires, de batailles, de prières, dans le ciel rougi l’ombre des minarets des clochers, témoins- silence d’une paix fragile et d’une guerre perpétuelle, ballet incessant de vie et de mort ; leurs pas résonnent ils portent la croix pour mieux comprendre leur douleur ou mieux la soulager une station après l’autre, espoirs et désillusions, âme errantes en recherche de rédemption ou d’oubli elles se heurtent et se mêlent comme les vagues déferlantes d’une mer agitée Au bout de l’allée près de la porte de l’esplanade des soldats armés, ne pas dépasser les limites les siennes celles de l’autre les univers d’une humanité blessée se chevauchent, une toile invisible de souffrances partagées se tisse…
Les marchés s’éteignent en désordre leurs cris et leurs couleurs s’effacent les odeurs d’épices se dissipent dans l’air frais que mille langues chuchotent, promesses d’un renouveau un cri silencieux pour la paix
Immobile le mur des lamentations vestige imposant aux mille histoires, fissures cimentés de vœux pieux griffonnés, cicatrices de poussière d’or au soleil couchant quand se déplacent de longues ombres mélancoliques
Merci pour ce texte d’une ville que je connais et qui m’a laissé un souvenir inoubliable.
Bonjour Clarence, mon éloignement de juillet ne m’a pas permis de suivre cet atelier au jour le jour, j’essaie d’y participer maintenant en quelques textes, c’est toujours un plaisir d’être lu (e), merci
Jérusalem pour moi très importante j’y ai amis, famille et souvenirs