à côté de soi présence en lambeaux songes et veille mêlées la nuit faite de roulement claques d’aiguillages arrêts inquiétants hors du couloir étroit au delà des vitres l’avant jour et le visage transparent en reflet sur le paysage défilant savoir les frontières passées rien de plus être dans le reconnaissance les gares minuscules les losanges jaunes bordes de blancs sur des poteaux les ronds points à la rencontre de routes minuscules les châssis de fenêtres les suffixes familiers de villages inconnus sur les panneaux indicateurs le crépi hérissé de pointes sur des pavillons le vert tremblant de brume d’une prairie vide répétée jusqu’à susciter un rythme et la lumière moins faible cependant que le plaine s’incline que des collines naissent des arbres qui dans un pré chênes inutiles opulents fouets sombre de bosquets le jour maintenant là si peu pour savoir que c’est le paysage natal puis des champs agrandis les arbres plus rares l’horizontalité retrouvée étendue illusion d’une vitesse plus accrue dépassement
Beau, faire ce chemin avec l’auteur, voir les images, le visage.
Et ce minuscule qui revient deux fois… ce qu’il y aurait à écrire sur tout ce qu’il y a de minuscule tout au long d’un trajet.
Merci Annick. J’aimerais que ce texte soit beaucoup plus long.