Je me réveillai en sursaut, désorientée. Je m’étais endormie sur le canapé. Une odeur étrange avait envahi l’appartement. Je ne parvenais pas à l’identifier, cela m’évoquait du compost en décomposition ou la terre d’un jardin après la pluie, avec une forte odeur de poubelles sous-jacente. Venant de la rue, un vacarme inhabituel, une espèce de vrombissement sourd, comme si un convoi de camions passait en contrebas. Ce bruit était si fort qu’il avait tout envahi et qu’aucun autre son ne semblait possible. Les murs et les vitres en tremblaient. Par moments, une lueur orange clignotait sur le mur du fond. Sans que j’aie le temps de me lever pour aller jeter un coup d’œil dehors, la porte qui donnait sur le balcon s’ouvrit brusquement. Un homme entra dans la pièce et me salua d’un air autoritaire.
Merci Anne pour ce début très intrigant….un thriller écologique peut-être?
Je ne sais pas trop, je me disais que c’était plutôt un cauchemar prolongé !
Superbe texte !
Ce que vous écrivez autour de l’odeur.
Les vitres que je vois trembler.
La lueur orange que je vois clignoter.
Et cet homme, tant envie d’en savoir plus sur ce qui va se dérouler.
Merci.
Merci Annick !