La clef si simple, si nue, qu’elle semble remplaçable. Un bout de fer suffirait, pense-t-on avant de renoncer. Si peu de dents au bout — ces longues clefs par endroit rouillées. Si peu suffirait, pense-t-on. Jeux de doigts pour trouver l’accroche. Bouger dans le trou, pas de mouvement brusque. Et ça s’enclenche, on ne sait comment, comme un jeu. L’agacement quand hâtés de fermer ou d’ouvrir. Ce sentiment de petit miracle quand ça cède, comme surpris de soi.
Parfois je prie ne pas y arriver. Que sa chambre reste enfermée derrière la porte. Que la porte soit mur à tout souvenir.
Une chambre boîte de Pandore. Merci pour ce texte Gracia, qui ne veut pas ouvrir la porte…
J’ai coupé après coup pour la laisser fermée, car elle le reste même ouverte
Merci Émilie
« Que la porte soit mur à tout souvenir » les mots qui résonnent longtemps après la lecture. Merci très chère Gracia pour ce texte à la lisière du poème
Camille, je viens de voir ton message, merci fort, très touchée que tu parles de lisière et de poésie