Le vacarme est assourdissant.
II se tourne dans son lit.
Le vacarme est fracassant.
Il s’empresse de fermer la porte à clef.
Le vacarme est bruyant.
Il l’empêche de dormir.
Il se tourne d’un côté, d’un autre, passe ses jambes au dessus de la couette, les remet, repousse la couverture, attrape ses coussins, s’assoit, se rallonge. Le vacarme gronde contre la porte qui tient à peine. Ses draps sont mouillés. Il se lève et s’appuie contre la porte. Il veut la contenir mais elle est fragile. Il veut la contrôler mais les gonds risquent de casser. Il se tient contre la porte et ressent les vibrations, les coups, le tumulte.
La dernière fois, la porte avait résisté.
Il l’avait longuement regardé, avait écouté, le grondement, les vagues, avait même vu un peu d’eau s’infiltrer par en-dessous. Il avait silencieusement prié pour que la porte tienne bon et qu’il ne meurt pas noyé.
Mais à cet instant, il comprend que la porte peut céder, alors il se cramponne. Il pourrait téléphoner mais qui lui viendrait en aide ? Qui pourrait accéder jusqu’à chez lui avec la tempête qui hurle? Il s’accroche à la porte, pareil à un naufragé ne voulant pas quitter sa frêle embarcation, effrayé par l’idée de sombrer.
Soudain, un craquement dans le bois de la porte se fait entendre.
haletant ! encore, encore la suite ….merci
Merci ma belle…