… une vague histoire de box internet, de débarras qui m’avait laissé indifférent mais ce jour-là, j’ai frôlé un petit bouton sur le côté de la serrure et la porte s’est entr’ouverte lentement et, je dirais, précieusement comme une invite à entrer. C’est plus haut que large et dès que mes deux pieds y ont trouvé place, je me suis senti grandir, grandir jusqu’à très près du plafond et plus je grandissais, plus je rajeunissais et tout là haut, j’ai vu des livres rangés dans des cartons coincés entre étagères et plafond, comme mis là pour que personne ne puisse plus les voir ni s’en souvenir. En feuilletant un de ces oubliés je suis entré dans un monde de photomontages qui ne m’a laissé aucun doute : je venais d’entrer dans un monde plus réel que la fiction où se trainaient mes jours solitaires. Il y a des personnages et je les reconnais tous. C’est de là que je vous écris.
.. envie de lire ce qu’il en sort de ce débarras, mystérieux comme les livres et cartons qu’il contient! Merci
Merci Eve. Moi aussi je suis curieux de savoir ce qui va se passer dans ce placard.
Mais alors le lecteur est pris dans ce photo montage d une façon incroyable, de quoi écrire et lire un roman . Bravo pour ce style raffiné !
Allez, on va se promener dans des photos bricolées. Ça me plait bien.
Quand on prend de la hauteur… on retrouve les oubliés !
Bien vu.
Merci Michèle, ta remarque va m’aider pour la suite.
Cette dernière phrase : « C’est de là que je vous écris ». La plus belle des portes à ouvrir. Merci Bernard.
Oui, tout là haut perché. Attention à ne pas tomber.
fort chouette, on s’installe dans roal dahl
Merci Marion. Je ne trouve pas de Marion T. dans la liste des auteurs bien pratique pour les paresseux. Je pars à la recherche de tes textes.
attendons plutôt Anthologie 20, là c’est tour de chauffe, la machine est rouillée