Une porte en bois brut, presque nette, s’il n’y avait eu des filaments noircis accrochés par endroit. Je n’ai jamais entendu parler d’évènement tragique dans cette cave, et il est fort probable qu’il n’y en a jamais eu. Quelquefois on croise un regard et l’on voit dans celui-ci une noirceur dangereuse, on sent au fond de nous qu’on ne se trompe pas sur ces deux yeux, qu’ils appartiennent à une bête fauve, cette porte donnait sur un lieu dangereux, ici on ne pouvait qu’être sur ces gardes, pourtant l’espace était petit. Le temps a passé et quelquefois dans les nuits mauvaises, après avoir longé ce couloir, je me trouve devant cette porte, elle s’ouvre et elle m’aspire dans un râle.