J’en suis sûre et certaine la porte était bien fermée. Tout à coup un violent courant d’air la souffle vers moi. Elle se déplace, se multiplie, devient une cage, je suis enfermée. Ma cage de quatre portes est entourée de voix dans un brouhaha de langages que je ne connais pas. Garder son calme j’essaye, j’inspire, j’expire, je ne crie pas, qui m’entendrait. Je l’ai bien cherché, on m’avait prévenue, méfie-toi des portes fermées, ce sont des portes à secrets. Toute ta vie tu vas en rencontrer, elles sont imprévisibles. Difficile de s’en échapper.
« Ma cage de quatre portes. » dans laquelle on s’enferme avec les secrets…
tu écris « Toute ta vie tu vas en rencontrer »
alors se dessine la vision d’une vie comme un enfermement, un étau duquel on tente de se libérer
on sent combien on se débat à l’intérieur de ton texte…
salut Marie