Nuit dedans. Mieux je vois et mieux je veux voir. De mieux en mieux je regarde. C’est en face. Après le dîner il s’assoit dans un canapé confortable à l’oasis de sa bibliothèque belle fournie et stoïque. Ce n’est pas lui que je mate. Sa bibliothèque me fait rêver. Son regard têtu dans une direction fixe imbécile me fait supposer qu’il y a une télé qui a gagné le combat. Tant que je n’allume pas il ne le sait pas. Et on est bien comme ça. Une soirée entière je peux passer à aimer être chez lui par-dessus la ruelle qui nous sépare. Pour le remercier j’allume juste au moment où je ferme les volets à demi. Sans doute ses yeux glissent-ils de sa rambarde à la mienne et à mes contours anodins puisque le sujet rapatrie illico son attention dans sa gaine initiale. Chacun sa lumière et nos désirs seront bien gardés.
Une histoire de regards et de désirs qui ne se croisent pas en somme..
Oui…
Rapidité de la scène !
Voui…!
Une histoire de regards et de solitudes… Beau et saisissant. Merci Delphine
Welcome Camille !
J’aime beaucoup cette traversée qui reste sur l’embrasure . Merci
Oui j’aime les seuils larges.
Merci Nathalie