26 juin
Ombres portées des volets de bois jaune cuivré sur les murs blancs du bureau. La lumière est douce, jaune orangé et le ciel tout rose chargé de gros nuages mauves. Il a plu aujourd’hui. Les ciels sont beaux les soirs d’après la pluie. Le jardin rosit puis grise à mesure que le soir tombe. Les couleurs se fanent au fur et à mesure que la lumière faiblit. Dans la maison baignée de lumière mordorée, les ombres s’allongent. Les contrastes s’estompent. La pénombre enveloppe bientôt le contour des meubles, la bibliothèque, les objets sur le bureau. Et puis, la lumière de l’écran d’ordinateur se détache progressivement. Blanc sur fond noir. Coulée de nuit dans la ravine. La nuit opaque a noyé le jardin. Et maintenant, j’écris dans le halo de l’écran pour seule lumière. Ce soir, je tarde à allumer les lampes.
Rien qu’à te lire je m’installe dans la contemplation. C’est une belle invitation. Merci Emilie
Merci Gilda 🙂 ! Allez, je m’en vais rattraper mon retard !
ombre portées … lumière mordorée, cette image (de toi) qui me revient … « coulée de nuit dans la ravine » je la vois Merci
Merci Nathalie ! Oui une écriture de photographies…puisqu’il était question de lumière…
Merci pour ce beau texte !
Merci Anne pour ton passage ! Je m’en vais te lire de ce pas !