Allongée sur le lit. Entourée de silence. Le jour décline, le quartier est calme. Silencieux le stade municipal de l’autre côté de la rue. Pas de groupes d’enfants s’entraînant. D’habitude, j’aime les entendre crier, courir, rire… Ce soir curieusement pas un bruit. Au loin, l’aboiement d’un chien.En ce moment j’aime le silence. J’aime regarder le jour décroître. La journée a été chaude, la chambre est restée fraîche.Depuis le lit j’aperçois le feuillage des tilleuls. Alternoiement de lumières, de couleurs, le ciel rougit, jaunit, devient moins jaune, plus gris. Quelques taches brunes.
Restée dans le silence, ne pas écouter les émissions politiques sur YouTube, les émissions en direct de Mediapart. Oublier les élections, les bruits du monde. Savourer ces moments de solitude.
Attraper son téléphone. Ouvrir l’application de traitement de texte. Écrire. S’endormir. Relire au petit matin les quelques lignes écrites dans le noir. Dans le temps d’avant, le temps d’avant la vague brune annoncée.
ce lien de l’allongement du corps et de l’écriture quand la nuit s’installe…
on ressent bien cela
Oh merci pour le commentaire ! Ne réalise pas en écrivant ressenti lectrice.
Touchée par ce texte. Commme il me parle !
Merci d avoir pris le temps de la lecture, je viens de lire votre texte je comprends…
Ce journal de quelques heures comme il résonne (silence) merci pour cette respiration .
Nathalie grand merci pour la lecture et le ressenti
Chouette votre réponse à cette proposition d’écriture pas si facile.
Les couleurs du ciel, écrire dans le noir, le tilleul… belle ambiance.
Et moi aussi j’aime entendre les cris des gamins, dans une cour d’école ou ailleurs, ça égaie, met de la vie.
Oui, oui, oui, c’est trop bien ces moments de vies, merci.
Merci Clarence Annick pour le passage et le retour ! Tellement important ces échanges sur nos textes..