Seul n’est qu’un oh et puis tant pis la nappe de papier imbibée c’était ça ou bien où ? est-ce que la musique du supermarché dans quel sens aller qui ? la fête foraine, l’enfant sérieux sur le manège c’est que le début, d’accord, d’accord la beauté ne répond ah quoi bon parlotte seul n’est pas non qu’on me touche, qu’on me caresse comment font-ils ? mais qu’ils se taisent me foutent la paix swippe scrolle allume ta cigarette le papier crépon après la fête parlotte parlotte l’immeuble neuf à 13h la canette qui roule dans le caniveau un jour de plus le chant terni des merles comment ça va aujourd’hui bien et toi ? tranquille pas la force tant pis tant pis ça recommence encore et les étoiles, hein ? c’est loin ne répondent la musique sans accords majeurs, c’est une piste sans danseurs trop de bruit trop de swippe scrolle quoi console ben la nature, les petites choses fragiles le silence la beauté seul c’est la parlotte sans arrêt quoi l’herbe, quoi les nuages, quoi si ne répondent ce que tu appelles silence c’est un discours qui ne t’est pas adressé seul celui qu’on dévisage qui choisit chacun de ses mots l’incompréhension dans leurs yeux bégaiement oh et puis tant pis
Un commentaire à propos de “#anthologie #06 | tant pis”
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J’aime beaucoup ce texte et son rythme, la pâte de la solitude du papier crépon !