Allongée seule sur mon canapé, j’entends les derniers clients sortir du café dans la rue en bas de chez moi. La nuit m’enveloppe avec douceur, un souffle d’air fait danser des ocelles de lune sur les murs, le moment se prolonge sans effort. La mélancolie reste à distance. Je me souviens du ruissellement de la lumière dans les grands bouleaux qui flottaient dans la brise d’un autre mois de juin, plénitude d’être seule dans la promesse de nouvelles rencontres. Je revois la netteté des pentes vertes de la montagne et la pureté de l’air d’été, la même année, à l’aube d’une nouvelle vie.
Si douce est cette solitude… On s’y blottirait!
Merci, c’est exactement la sensation que je cherchais à donner !
hou la la, c’est précisément le thème de la #07 que je suis en train de mettre en ligne !
mince alors !