Rarement seule, mais seule cette fois-ci, je chasse la présence fantôme des autres dans les lieux. Rarement seule, mais seule pour une fois, j’étire le temps hors du cadre imposé d’un rythme quotidien. Rarement seule, mais seule vraiment, j’oublie le vide des pièces autour, j’oublie les bruits. Rarement seule, mais seule finalement bien souvent quand le repli sur les textes, sur la feuille reste le même. Rarement seule, mais seule à seule aujourd’hui pour déplier les mots, pour habiter le seul espace réel du papier.
J’aime beaucoup de ce texte ! Je m’y retrouve complètement 😉 J’aime bien les reprises avec variation et cette nécessité de la solitude pour écrire…Je le relis encore. On passe des espaces de la maison à l’espace du papier et plus rien n’existe que ça. C’est magnifique !