Mon corps donc tremble et je ne parle pas vraiment. C’est la salle des machines. Ouverture le long des pointillés c’est pour montrer. Mes intérieurs. Je suis une salle des machines. L’ébullition me monte aux narines. Je me sens prête je ne le suis pas. Ces wagons d’envies et de doutes à force de se percuter ont lassé mon public. Je suis au bord de parler et je suis seule. La salle est lancée. Je ne peux pas tergiverser. Ça y est je parle et ce n’est pas que je le fais vite c’est que je ne m’arrête plus. Le public enfui c’est une veine. Je ne voulais pas parler. Je voulais dire. De façon parallèle je me remplis et je remplis l’espace désert. Et j’aime ce flux ces mots qui vont et me reviennent. Plaisir de ne pas être interrompue. Hantise. De le faire à découvert.
Quelle poésie Delphine. Je te découvre dans ce cycle, ça donne drôlement envie d’aller voir de plus près cette salle des machines et de lire Sonate pour un bison ! Merci
Oh merci merci Camille !
Et à bientôt sur tes textes.