Minuit – La nuit peuplée de fantômes gourmands d’’imaginaires. Ils sont une vague déferlant dans l’obscurité, Dès qu’on veut s’y confronter, cette vague devient moi, moi seule. Loi de la physique quantique…?
Midi – Plus de fantôme, personne, pas de vent, pas d’oiseaux, pas d’insectes, pas le bruit de fond d’une ville, d’une route, pas d’avion dans le ciel, la mer trop loin pour l’entendre, pas de végétation hormis le lichen qui couvre une lave ancienne, le soleil écrase les ombres silencieusement, rien ne bouge, rien ne bruisse, rien ne respire, moi seule suis bruyante avec mes pieds, avec le frottement de mes habits, avec mon souffle que je retiens parce qu’il est coupé par tant de beauté
Dans le flot du temps – Des verbes à l’infini, à l’infinitif, au présent, au passé, au futur, mais surtout à la première personne du pluriel nous, depuis se lever, jusqu’à se coucher, c’est agir, c’est occuper le quotidien, c’est s’occuper du quotidien. Le lot de tout un chacun. Nous nous occupons, pas moi seule.
Un remède à la solitude grace à Un « nous »salvateur ..
Merci pour ce texte.
La solitude n’est jamais seule car reliée à la nature, au monde et à ce nous. Merci Claudine pour ce texte court et beau. Bon dimanche.