Quand je me tourne vers mes souvenirs
Je revois la maison où j’ai grandi
Il me revient des tas de choses
Je vois des roses sur un mur
Là où vivaient des arbres, maintenant
La vie est là
Et la maison, les fleurs que je détestais tant
N’existent peut être plus
Ils savaient rire, tous mes amis
Ils savaient si bien partager mes jeux
Mais tout doit finir pourtant dans la vie
Et j’ai dû partir, les larmes aux yeux
Mes amis me demandaient: « Pourquoi pleurer? »
Et « Couvrir le monde vaut mieux que rester
Tu trouveras toutes les choses qu’ici
On ne voit pas
Toute une vie qui s’endort la nuit
Dans la lumière »
Quand j’ai quitté ce coin de mon enfance
Je savais déjà que j’y laissais des lambeaux de mon coeur
Tous mes amis, oui, enviaient ma chance
Mais moi, je pense encore à leur malheur
à l’insouciance qui les faisait rire
Et il me semble que je m’entends leur dire
« Je ne reviendrai jamais, ni un beau matin
Parmi vos rires
Ni un beau soir parmi vos pleurs
Mais je le sais même déjà hélas, je prendrai un jour le premier train
Du souvenir »
La temps a passé et me revoilà
Cherchant en vain la maison que je détestais
Où sont les pierres et où sont les roses
Toutes les choses que j’aurais voulu détruire par moi-même?
D’elles et de mes amis plus une trace
D’autres gens, d’autres maisons ont volé leurs places
Là où vivaient des arbres, maintenant
La vie est là
Et la maison, où est-elle, la maison
Où j’ai grandi?
Je ne sais pas où est ma maison
La maison où j’ai grandi
Où est ma maison?
Qui sait où est ma maison?
Ma maison, où est ma maison?
Qui sait où est ma maison?
Un petit air de Françoise Hardy et on se sent bien seul du coup ! Il ne manque donc que la musique, merci Alexia, pour cette légèreté grave.
Ah…à force d’y être presque, y arriverai-je un peu…?
Merci du pas sage.
« Là où vivaient des arbres, maintenant. »
Oui.
A la fin de ton texte, j’entends aussi un « qui sait » comme un « on ne sait jamais. »