Habiter sans le complément de lieu. Un moment arrive où ce n’est plus un rêve.
L’envie au départ, c’était de faire une maison de Hobbit dans le jardin.
Ce n’est pas l’architecture de la maison qui compte. C’est ce qu’elle regarde, ce qu’elle permet de voir.
Multiplier les lieux comme autant de cabanes dont l’enfance a manqué.
Croire longtemps que ce que l’on construit n’est pas un fardeau.
Il y a bien eu une période où s’enterrer pouvait me séduire. Il faisait agréablement frais sous terre en été. Avec le temps, je suis moins chaud. Pour le final, j’ai choisi l’incinération.
Habiter avec un complément de lieu est absurde quand l’être qui vous habite est absent.
Pas question d’habiter au 144: ça me fait trop loin !
J’ai aimé « Croire longtemps que ce que l’on construit n’est pas un fardeau. » pour sa gravité et « Pas question d’habiter au 144: ça me fait trop loin ! » parce que ça m’a fait rire. Merci Ugo
Ugo, j’ai pensé à Nos cabanes de Marielle Macé… Et à Cioran
où vont se chercher les associations produites par un texte quand même.
Merci Gilda, merci Philippe de vos passages. Merci surtout de vos écritures. Belles journées.
« Multiplier les lieux comme autant de cabanes dont l’enfance a manqué ».
C’est beau ! Et c’est tellement ça !
Merci Hugo
Oui tellement !
Le complément de lieu comme habiter un endroit avec une autre personne alors, on parle d’un complément de lieu… Je n’avais pas encore imaginé le sens de la locution comme ça. Votre/ton texte m’y conduit. Merci.
Marie, Nathalie, Nolwenn merci de vos retours. Merci de vos textes. Merci d’être là.
« Habiter avec un complément de lieu est absurde quand l’être qui vous habite est absent. » : émue soudain très fort, grâce à vous pendant quelques secondes j’ai été habitée plus intensément par mes propres absents. Merci.