Habiter chez l’habitant, pratique saisonnière qui voudrait que l’on se déserte, paradoxe saisissant, se déraciner pour se retrouver
Habiter ses souliers avancer nomade de l’instant, ne pas tenir en place se dégager en un pas de côté sortir du rang puis questionner le rang lui-même
Pour un agent immobilier est-ce qu’habiter est le métier qui décrypte les rêves dessine des horizons possibles
Habiter c’est arpenter des nouveaux espaces d’intérieurs explorer notre imaginaire y pénétrer par effraction sans changer d’endroit
Habiter avec des fantômes, garder la trace de ce qui n’est plus sans combler les failles du vide, le manque offre de la place celui de la création
Habiter serait trouver sa place en bougeant, place éphémère et toujours en mouvement
Habiter sa solitude c’est un peu comme habiter une pochette surprises ne pas savoir ce qu’elle renferme, accueillir l’inattendu, se laisser surprendre
Habiter un verbe simple en apparence avec une multitude de sens, habiter un lieu habiter un rêve habiter un corps…
Habiter autant de manière d’être au monde, autant de façons de se définir
j’ai retenu l’idée d’effraction et de solitude
j’aime te retrouver…
Bonjour Françoise, sympa cette visite inattendue et qui n’est pas une effraction… merci
Habiter ses souliers: oui j’aime beaucoup l’expression!
et la présence des fantômes aussi, bien sûr…
Merci pour votre regard et ses paroles…
La cadence alerte… et ces fulgurances sur la contradiction qui subsiste entre l’ancrage, le départ, en soi / hors soi… on se déplace dans un road-movie d’images… merci à vous !!
Habiter, tout un voyage n’est-ce pas… merci de votre visite