en haut des escaliers il y aurait des images sur le mur des visages d’enfance souvenirs de vacances en face une bibliothèque avec du bois des livres des bibelots cartes postales il y aurait un œil de bœuf une sainte vierge l’enfant jésus et colliers accrochés il y aurait des posters d’un chanteur préféré un lit des couvertures un poste de radio et des cd une table basse magazines empilés il y aurait un lavabo et quelques étagères et des produits de beauté et elle face au miroir qui se regarderait il y aurait une fenêtre qui donnerait sur le jardin avec un pommier un cerisier et une séparation de briques qui donnerait sur la rue et plus loin le voisin il y aurait un radiateur pour avoir chaud l’hiver une petite commode avec des vêtements entassés et la rambarde de la mezzanine et puis les escaliers il y aurait encore des visages et des images des photos comme un patchwork de souvenirs des livres dans la bibliothèque du bois un œil de boeuf par lequel on verrait de l’autre côté et elle dans son lit allongée entre les mains un blé en herbe qu’elle relirait comme à chaque été sous l’image du chanteur préféré et la radio à peine éteinte avant le coucher il y aurait le lavabo qui ne goutte plus la fenêtre fermée et le rideau tiré
La suspension fantastique de cet ‘il y aurait’. Merci
il y aurait de quoi vous dire un grand merci d’avoir écrit cela
alors un grand merci