Ouvrir la porte, dire bonjour à des gens que je ne connais pas, fermer la porte, m’asseoir devant des gens que je ne connais pas, écouter les gens qui ne me connaissent pas parler de moi comme s’ils me connaissaient déjà, répondre aux questions des gens qui ne me connaissent pas, écouter sans pouvoir rien changer à l’opinion que ces gens-là ont sur moi qu’ils ne connaissent pas, me surprendre du nombre de conseils que ces gens-là peuvent prodiguer à des gens qu’ils ne connaissent pas, accepter sans broncher, devoir s’estimer heureuse de la bonté humaine, signer quelque chose qui ne me concerne pas, dire au revoir à des gens que je ne connais pas, fermer la porte. Ne jamais oublier la tristesse de ces gens-là. Oublier.
Une douce absurdité. Merci Helena
Merci, Nolwenn !
quelle joie de ce retour, Helena !
Très touchée par ce texte subtil. Tout est dit en peu de mots, mais donne tellement à méditer. Merci
Merci, Isabelle ! Des textes qui parfois s’écrivent malgré nous.
Un plaisir pour moi, même si je n’arrive pas à tenir le coup jusqu’aux quarante.
c’est étrange, l’effet de ce texte, il y a comme des lamelles de possibilités, ça semble se refermer et pourtant c’est ouvert (et ça résonne)
Christine, merci inifiniment pour ce commentaire qui résonne aussi et donne à réfléchir.
La non-rencontre ?
Merci, Marie-Thérèse. Une recontre pleine !
Superbe ‘ces gens qui ne me connaissent pas’ comme leitmotiv et très juste ce que tu déroules.
Merci, Annick !
Ne jamais oublier puis oublier. C’est court et percutant. Merci Helena
Merci, Gilda !
Helena génial tu es là! tant de fermetures ouvertes entre ces gens qui …
Chère Nathalie ! Quel plaisir d’être enfin ici ! Oui, fermetures ouvertes est une synthèse parfaite !