Bonjour Catherine……..Oui, ça va…..Non il n’est pas rentré encore……… Et oui, bien obligée. Dis, je viens de déménager, oh! à peine cent mètres de là où j’étais avant, le propriétaire récupère l’appartement pour son fils …….Pas tant que ça : Je serai au 1er étage au lieu d’être de plain-pied, pas ravie du tout…… Oui,…… Oui, oui. Attends, je me demandais comment tu fais, après ta vie dans la petite maison des bois et tous les amis que tu avais pour accepter d’aller dans cette maison à retaper dans l’île d’Oléron ?……..Oui, mais tu n’étais pas obligée ?……..Ah! de ta tante ? Ta maison des bois, tu louais ?……… Je comprends, mais tu as hérité de combien de maisons ?….Tant mieux, remarque. Ce qui me tracasse, c’est comment tu vas lier des amitiés de nouveau là-bas ? C’est fermé comme milieu, une île? ……..Tu veux bien m’excuser ? Je vais raccrocher, il vient de rentrer et il est fatigué. A très vite…… Oui, Bisous.
4 mois plus tard. J’ai mis du temps à te rappeler ……….Mais il a été malade, il est sorti de l’hôpital depuis 3 jours ………..Moyen, c’est grave………. je t’en dirai plus une autre fois …… Pas maintenant, il lui faut du calme…….. Non, pas facile, et je pense souvent à toi, alors je me promène dans ta petite maison des bois, ça me fait une pose, je la revisite en pensée, J’ouvre ton placard avec un lit et je m’endors dedans, je monte à l’étage……..Mais ça ne fait rien, je ne dérange personne, je passe c’est tout, ils ne me voient pas……..Je sais, toujours ailleurs, mais…… Ah! merci, c’est gentil. Et toi, comment va ? …….Mais comment tu fais ?……..C’est trop bien, Catherine, et puis qui as-tu rencontré encore? …… Comme la fois où j’étais venue chez toi, tu te rappelles? On était cinq, tu as réussi à nous faire chanter ensemble, sauf André bien sûr, mais il nous regardait, amusé. Tu jouais de la flûte alto, on chantait à plusieurs voix, et Jérôme était la batterie avec ton jumba…….Et oui, je m’en rappellerai toujours, au revoir Catherine.
c’est étrange, comme on arrive à suivre. Si réaliste, qu’on se sentirait presque gêné d’avoir écouté une conversation qui ne nous était pas destinée. Merci, Simone.
Merci, Anne pour votre commentaire; sI si, j’arrive, très doucement, à la fiction, mais ça commence !