Ça suinte ça remonte par capillarité la tâche c’est l’auréole et l’auréole n’est plus cercle l’auréole est un drap déchiré l’auréole est un organe qui saigne qui se dissout peut-être l’ombre peut-être la silhouette d’un cétacé de muséum on quitte l’enduit on migre avec le coude du conduit sous le collier c’est décrépi c’est friable c’est strié comme griffé c’est marbré le vide est comblé la lézarde est cicatrice il y a un décroché ça ne coïncide pas ça tient par une barre de force ça chevauche c’est plaqué bombé gondolé ça renvoie un reflet bleu irrégulièrement des flashs blancs aucune symétrie là-dedans il y a frénésie des lamelles le mouvement se diffuse comme une bâche qui prend le vent il y a bosses il y a creux il y a poudre dans les aspérités poussière à l’humidité il y a la noirceur qui fait vernis il y a des rayons qui font tapisserie et les éclaboussures d’eau sales comme larmes sèches traces de gouttes orientées comme limaille vers l’aimant comme brins de paille sur bitume il y a porte close dans le renfoncement alvéoles des nids de guêpes sous un linteau les pigeons y laissent des plumes ça rouille à l’équerre à la charnière il y a le compte en têtes des vis sur le bras il y a des anfractuosités parce qu’un angle est manquant à la margelle des loquets sont dans l’oubli une goulotte trace une base qui n’est sans doute pas la base mais le haut d’un dépassement et les fibres sèchent les échardes relèvent le panneau joue fendille les nœuds dans la poutre la plaque c’est l’enveloppe la plaque c’est la compression la plaque c’est la rupture par le repli.