D’abord Lila, Raber, Nassim, Mounir, Mina, Ameur, Mourad, Djamel, Ghania, Mouloud, labes, Kader, Nabil, Taieb, Lounes, Mohamed, bkhir, Mohamed, Rabah, avant Salima, Zineb, puis Zhor, Hassan, Djamila, Chafia, Saliha, Houria, Nfissa, Zoubida,Nadia, Hind, hamdoullah, Naima, à bientôt, Nabila, Fayçal, Amina, aussi Amine, Youcef, Moufida, pas encore Akli, Isma, Imene, inchallah, Lyes, Adlene, Rouji, Abdelkrim, Douja, Zohra, plus de Rabah, donc Kader, Simone, madame, Soraya, bonjour, au revoir, puis Fatiha, Amou, Hichem, Lyes, Adlene, Meriem, Douja, Boualem, Rezqi, Nana Ouardia, Slimane, Nana Hadjila, Amirouche, Houria, Lamia, Feriel, Soulef, Billal, Zoulikha, mais révolution, FIS, fusil, trahison, char, bombe, feu, sang, cri, hurlement, foule, balle, chaleur, suffocation, tremblement, vibration, GIA, strangulation, sacrifice, acide, mutilation, torture, décapitation, emprisonnement, donc encore madame, Massip, Cécile, Marie-Elizabeth, Jérôme, Lebellec, Sonia, Sabrina, Thomas, Streff, Scellier, Guillaume, Scellier, Marine, Antonin, Baptiste, Sarah, Nina, Laura, Charlotte, Aïssata, Ainga, Benoît, Anastasia, Aude, Marc, Siham, rentre-chez toi, exil, départ, déchirement, destruction, déflagration, déportation, déréliction, Marine, Marie, Barbara, Marc, Xavier, Vincent, Anaïs, Hélène, Paloma, Charlène,
Sandra,
résilience, Miguel, Angelina, Stéphane, Adèle, Cécile, Sheïma, Stephen, Foulematou, Wassim, Robinson, Vincent, Guillaume, Thibaut, Mathias, Anne, Carole, Sarah, Nawel, Maëlle, Anna, Sarah, Pauline, Judith, Célia, Béatrice, Louise, Margot, Frédéric, Rachel, Nala, Jérôme, Louis, Julien, Jeanne, Alexis, Léa, Maël, Célia, Marianne, Sarah, Othmane, Clément, Charlotte, Yanis, Thomas, exil, départ, écartèlement, schizophrénie, ubiquité, dichotomie, janus, Amina, Bouchra, Imane, Yasmine, Yasmina, Yassine, Yamina, aliénation, assimilation, intégration, unification, Tiphaine, Camille, Annabelle, Quentin, Camille, Liselotte, Nicolas, Nicolas, Pierre, Aymeric, Zoulikha, Samuel, Mathilde mais encore fusil, trahison, bombe, feu, sang, cri, hurlement, foule, balle, chaleur, suffocation, strangulation, décapitation, déchirement, destruction, déflagration, déportation, déréliction, découragement, mélancolie, nostalgie mais Thanina, Célia, Selma, Ilian, Ilona, Roua, Katarina, Shreelakshmi, Loqmen, Lucas, Aïcha, Boubakar, Irene, Aymen, Fatoumata, Lina, Lina, Enise, Ibrahim, Ismail, Imen, Naim, Nouh, Nour, Nyima, Abir, Bassa, Ademe, Adam, Naela, Dhiya, Khadija, Ahmed, Aziz, Abdel, Abdou, Amina, Mariama, Thelma et l’écho, toujours
Souhail.
Très beau. J’entends une boucle, lancinante, qu’on pourrait reprendre sans fin. Tous ces noms hypnotisent. Ils sont très simples, très vivants, et leur accumulation les rend étranges, un peu irréels. La présence des mots FIS et GIA, comme ça, au milieu du texte, est très impressionnante ; un éclairage dur sur l’ensemble, peut-être.
Merci beaucoup. Je me suis souvenue que plus jeune, j’avais eu le besoin de noter tous les prénoms de personnes rencontrées dans ma vie… Et pour cet exercice, j’ai repensé à une vidéo qu’avait faite François en accumulant tous les prénoms des élèves dans un atelier dans mon ancien lycée.
C’est toujours difficile de parler du FIS et du GIA, c’est vrai, ce sont des mots tabous et les glisser au milieu, ça aide à faire passer. Merci encore.
Les prénoms, les corps exposés… les paragraphes en reflet, l’histoire qui se répète, sans drap, sans fard… Fort, et très beau comme le dit Xavier
Merci beaucoup. Je ne pensais pas en commençant mais effectivement, le simple fait de poser les noms, y a une forme d’exposition et d’intimité offerte
Hypnotique…Certains mots coagulent d’autres jaillissent…Merci !
Merci ! et pour l’image de la coagulation !
A la fois lancinant et déstabilisant. Très impressionnant en fait.
ça encourage à creuser encore, merci.
j’apprends beaucoup de la puissance de l’accumulation en lisant cotre texte merci
Je me suis aussi retrouvée emportée par l’accumulation à mon insu. Merci.
Sublime. Un rituel presque.
Dans le nord de la Croatie, il y a un mémorial de la guerre de Yougoslavie où un haut parleur psalmodie le nom des civils morts, jour et nuit… ça m’évoque un peu ça.
ça fait froid dans le dos mais ce genre de monuments c’est nécessaire. Merci beaucoup.
lamya, c’est un texte puissant qui me touche beaucoup par la force de l’accumulation des noms et tout ce qu’on y projette par l’évocation des autres mots fort en sens. je ne sais pas si j’ai bien retranscrit ma pensée, c’est un peu brouillon, mais ça ne laisse pas indifférent. merci
Merci d’avoir pris le temps et merci pour ces mots…