Il y a les textes qui éclairent quelque chose en soi, qui donnent sens, ouvrent une porte, précisent, dévoilent et c’est gratitude.
Il y a les textes qu’on aimerait avoir écrits qui brillent qui étoilent et c’est merci.
Il y a les textes dont on sait qu’on ne pourrait pas les avoir écrits, même si l’idée vous avait été soufflée, et il faut autre pour leur donner corps, autre, plus que soi, autre, intelligent, autre, cultivé, et on n’aura pas à s’y coller et c’est parfaitement réussi et c’est reconnaissance.
Il y a les textes Ecran et c’est nez écrasé contre mur vitré, on veut entrer, passer de l’autre côté, pénétrer mais quelque chose empêche, repousse, on distingue bien vaguement au travers, mais passage barré, refusé même à relire, reprendre du début, aux premiers mots et c’est frustration.
(ceux-là pas encore lus, lol, mais sûrement qu’il y en aura…)
Il y a ensuite les commentaires et l’envie d’en laisser, donner quelque chose de soi pour ce qu’on a reçu, on veut mais parfois ECRAN on a déjà écrit semblable ECRAN on n’a pas confiance on n’a pas appris peur ECRAN mieux vaut rien que maladresse peur d’être à côté analyse trop superficielle ECRAN et bloqué avec juste un seul mot bien trop petit merci ECRAN il n’ose pas s’écrire malgré l’envie.
Oui, il y a de tout ça.
Merci d’avoir reçu
entre ECRAN et ECRIRE il n’y a pas trop loin – et puis après il n’y a pas que les textes dans la vie – il y a aussi (par exemple) les images – j’aime ça – merci à vous
Oui, je n’y avais pas pensé. Merci de ce prolongement.