garer la voiture dans l’allée sous les arbres libérant leur substance sur le toit le capot les portières, faisant des taches à n’effacer qu’à l’occasion d’un passage à la laverie automatique, rarement ; marcher jusqu’au portail après le bouquet de fleurs mauves dont j’ai oublié le nom, si je l’ai su un jour ; monter les marches, deux étages et tourner à gauche, traverser le hall, saluer, prendre le dossier dans le casier, la clé pour ouvrir, s’engouffrer dans le couloir, saluer encore ; tout au bout, après la salle de réunion, tourner à droite, ouvrir la 12, poser les sacs sur le bureau, sortir les livres la trousse le cahier, allumer le tableau numérique, accueillir, quel jour on est ? quel temps fait-il ?