Version 2 intermédiaire
Lever au fur et mesure toute proportion gardée peine un léger déplacement de pré-position pousser l’intention et compte d’attentions porteuses conter une absence une présence voire une ignorance première vue le soubresaut prend appui observer repérer noter ici et là là-bas aussi ceci cela ceux-ci celle-ci et celle-là une femme un arbre une rue une ombre dans la rue s’interroger sur laquelle mi-parcours s’arrêter regarder écouter appréhender le début de l’histoire d’un souvenir croire ou non ce qui se voit ce qui agit ce qui s’agit dans cette itinérance entrecoupée d’actions par des faire défaire démolir tout casser La baraque reconstruire Un ESPACE cet intrus qui se glisse et perturbe l’avis sur l’impression qui manque celle qui suit la première poussée chaud l’esprit le temps d’une appréciation qui ne peut être un impossible est tenu choisir le plus petit d’entre les mots ce premier de la lignée invariable utiliser toutes les sauces et pousser encore plus fort et plus loin le bouchon bouche vide que veux-tu de tentations en tentatives Ça bloque supposer que le choix existe alors ce serait prendre ou laisser ou sans accord poursuivre plat ventre la houppette prête s’envoler d’une virgule affolée Non pieds plantés ancrés sur la ligne ou sur le carreau l’air militaire gauche droite droite gauche quand le milieu se contente d’une dérive en boucle revers imposé mais même si court grince terme si tenté de le déséquilibrer bascule tangue et ne se couche plus droit pourrait bien se prendre gauche dans sa figure imprimée lever les images et les mots étaler devant grand renfort de plans de larges zooms avant arrière en bas en haut circulaire sentir toucher la peau respirer le vertige se donner pousser l’aspiration comme une exhortation tout faire d’une machine sensations de pouvoir Dieu mais lequel de ces deux jamais ou toujours après ou avant et combien de quoi ou de qui profitent les dissemblances trompeuses la maison vite revenir après n’être parti que peu de temps trois heures de marche cahin-caha sous la chaleur cloche-pied sur le bitume brûlant califourchon sur prendre ou laisser un verre eau ou vin et ne rien dire personne brides abattues prendre les jambes son cou Casser bâtons rompus la ligne d’horizon et tomber terre promise un matin d’été donner des sueurs chaudes toi moi toi et moi nous moitié d’intention encore partager entre deux pieds de mot en loupe grossir le sol jusqu’au ciel d’un bout l’autre Cheminer pas pas de la courbe l’entre-deux qui précède tâtons la sous-ligne d’horizon perte de vue monter cru tort ou raison ne point nommer.
un parpaing façon Disparition, bonne idée. On en manque un peu car il faut mesurer l’espace à l’oeil, je sais pas si c’est dommage, mais vaut mieux le savoir, ça syncope autrement…
Merci Catherine Plée d’être venue jusqu’ici. Est-ce l’espace déterminé qui manque à la lecture ? J’ai souhaité justifier le texte, mais impossible même avec Alt+Maj+J.
peut-être en tapant 2 espaces ? ou en mettant un – ???
Oui, Catherine, bonne idée ! Je vais tester les deux espaces.