Là planté. Ni geste ni mot. Tout un être droit avec ses faibles racines posées sur le monde antique. Terre de pierre. Musique ancestrale. Elle frémit sous la plante de tes pieds pousse entre tes orteils grimpe avec langueur et prend tout ton être.
Dessous. Cavités. Catacombes. Espaces humides des chuchotements. Des hommes disparus. Silences. Conversations ébauchées. Pensées ondoyantes du hier et du demain. Éternité.
Sol.
Note du temps.
Bonjour, Sylvie,
Sans en avoir la forme, votre texte résonne comme un haïku, construit par petites touches de sensations, à la manière d’un peintre impressionniste.
C’est beau !
Je vous souhaite une très belle journée.
Béatrice
Merci beaucoup! J’étais incertaine. Je voulais écrire plus et j’ai écris moins, pensais ciseler et j’ai ôté… Creuser… Le sol.
un sol qui ne veut pas être appui tranquilisant
(perso, si)
sinon, je le vois totalisant.
mais le texte laisse lire le dire.
merci de votre petit mot.
Mis à jour. Que des points. Mais une longue phrase.
Tout beau. Coup de cœur pour le second paragraphe. Et la série de photos qui accompagne l’élan.
Merci!
les photos étaient la « préparation ». Après on sait très bien que les mots font ce qu’ils veulent…