Nuit d’été, lumière bleu marine, pas du noir et blanc, du bleu foncé et du blanc bleuté. Les nuages diffusent la lumière de la lune. On y voit assez pour marcher, pour se déplacer en levant bien les pieds pour ne pas se laisser surprendre par le caillou qui dépasse. Pas d’étoiles, pas de repères dans le ciel. Juste le ruban plus clair du chemin, regarder par terre, les ombres des arbres couchées en travers, mikado aplati, casse-tête sans épaisseur. Les ombres se mélangent, tracent des mots étonnants. Le vent les fait bouger, les feuilles posent leur ombre, leurs doigts, leurs mains, elles tâtent le sol, se préparent pour l’automne, pour la chute.
On y est.mikado aplati. Cette image et plein d’autres. Et la vraie photo en sus. Merci, Juliette.
Merci Anne, oui l’image du mikado aplati m’a bien plu, longtemps cherché pour trouver l’image qui pourrait dire les ombres des arbres, un tas de branches réduit à deux dimensions
que d’images que de phrases entraînant au rêve avec en prime votre photo Merci