Voyage au bout de soi-même
Par quel bout commencer quel guide utiliser
pourquoi aller au bout il faut toujours finir
ce qu’on a commencé pourquoi est-on obligé
d’aller jusqu’à la fin.
Derrière chaque porte
Deux cent mille habitants à chacun cinq portes
un million pour la ville doit y avoir des doublons
des accès très privés d’autres communautaires
claque la porte classée.
Choisis ta propre aventure
Si on doit la choisir elle risque la fadeur
mais l’éloge du fade n’est pas à la portée
du premier farfadet fais-en le moins possible
pour pouvoir dire À suivre.
Avec une nouvelle légèreté
Peut-être les kilos balance du réel
pris par inadvertance depuis passé Noël
pèsent dans la conscience la culpabilité
plus qu’il ne le faudrait.
Un endroit idéal pour se cacher
Tu penses te cacher sous la couette en été
est-ce la meilleure idée va plutôt te recycler
déguisé tête aux pieds en glacier étonné
de son joli succès.
Tu avais envie de revenir
La mémoire de ce qui manque
à l’occasion devient fantôme
le revenant sent l’air du temps
passé à devenir spectre
pour revenir hanter les nuits
il faut d’abord avoir été.
(j’ai pensé au générique de « Cinéma cinémas » qui montre Eddie qui ouvre des portes)
Merci pour la lecture, je ne connaissais pas, j’ai donc été voir ce travelling sur internet… (en Belgique la référence était plutôt le « Carrousel aux images » de l’inénarrable Sélim Sasson)
Avec la dernier séance en musique de fond oui impecc !
Merci pour la lecture, nostalgie, nostalgie…
oui c’est vrai, c’est presque une chanson qui aurait utilisé malicieusement les « lanceurs » pour inventer une mélodie…
merci, une chanson un peu éclatée alors…