#40jours #04 | que de fois faut-il tomber

13 juillet 2006, le Liban, à la une des journaux
pays pleine page
les photos de guerre se ressemblent, ça leur colle un air de fiction
13 avril 1975, tu vis la première guerre, ses débuts incertains
plus de 15 ans dans ses ombres au sol, corps et tremblements
13 octobre 1990, la fin
ta vie, livre d’Histoire (extrait)

A propos de Gracia Bejjani

Gracia Bejjani est née à Beyrouth. Elle a quitté son pays à vingt ans, elle a fugué, n’a jamais quitté. Elle dit : « J’écris, je filme, photographie. J’écris ». Elle est auteur du recueil J’ai appris à parler sur tes lèvres (La Kainfristanaise). Ses textes sont publiés par de nombreuses revues comme la NRF Gallimard, l’anthologie 2024 du Printemps des poètes (Castor Astral), Décharge, Wam, Lettres d’hivernage, Radicale… et en ligne par le Courrier International, Plume Francophone, Hors-Sol, Poema… Elle a été programmée au Festival Extra Litteratube à Beaubourg, à la Maison de la Poésie de Paris et au Festival international de Poésie de Roulers (Belgique). Elle tient également une chronique dans la rubrique « culture » d’Ici Beyrouth. Sa chaîne YouTube, régulièrement alimentée par de nouvelles créations, regroupe à ce jour près de sept cents vidéos-poèmes. – Site : https://graciabejjani.fr/ – Chaîne : https://www.youtube.com/c/graciabejjani

6 commentaires à propos de “#40jours #04 | que de fois faut-il tomber”

  1. Hello Gracia,
    le texte et la carte au 15 000eme si précise, oui ta vie livre d’histoire on en comprends un petit peu à chaque fragment, je t’embrasse. Cat

  2. Gracia, bien davantage qu’une lecture de texte sur la guerre, une immersion dans le film d’une vie à jamais écartelée par la folie humaine, si les cartes de la guerre se ressemblent , elles ne disent pas le détail d’une déflagration intime de la confiance en l’humanité. Les bombes sont au féminin, à la fois menaces activées et séductrices pour des éjaculations immondes. C’est la colère qui monte en vous lisant. Merci pour les mots que vous trouvez encore pour signifier la vie , la résilience et l’indéracinable chagrin de l’exil forcé. Impact certain de votre montage vidéo, sobre et parlant.

  3. Bonjour Gracia
    Magnifique travail du texte-poème sur notre regard qui suit les courbes de la carte.
    Merci pour ce grand moment !