Dans l’idée, les fenêtres sont transparentes. Alors on a tendance à les laisser blanches. Mais le jour, c’est pas vrai, les fenêtres, par rapport à la façade, il faut les faire noires, pour l’équilibre. C’est toujours un peu frustrant de les combler comme ça, et encore, c’est si on ne prend pas en compte les reflets : le ciel, les arbres, l’immeuble d’en face. On arrive au contraire de la transparence, le miroir. Alors, on coupe. Et il y a plein de choses auxquelles on avait pas pensé : l’épaisseur de plancher, quelle plume pour les murs, les poutres, les poteaux, l’isolation, les gaines. Moi en tout cas, je n’y pensais pas, et il a fallu que j’en vois un, d’immeuble en cours de démolition, pour être moins angoissée avec mon rotring. Et puis quand même, la porte du fond, fait-elle la même taille que celle qui est devant ? A priori oui, c’est une vue de l’esprit la coupe. Et pour faire réaliste, il vaut mieux aller du clair au foncé ou du foncé au clair ? Il y a forcément des règles mais parfois, c’est bien de faire comme on le sent. Parfois, si c’est trop détaillé c’est ridicule. Mais une fois, j’ai vu qu’on allait jusqu’aux racines des arbres, loin dans la terre, et j’ai trouvé ça beau.
et même un Rotring dedans ! touché et bienvenue ! f
Merci ! Devant l’ordinateur, les fautes corrigées, c’est déjà un peu mieux. Bérangère