Basile regarde par la fenêtre, une fenêtre aux carreaux salis par la dernière pluie et le sable du Sahara. Des plantes plus ou moins grasses en empêchent l’ouverture. Pas grave pour Basile. Son esprit peut s’échapper par le grand rectangle. Des feuillages rouges, le sommet d’une tente blanche, un cyprès ondule, un mélèze ondule. Des câbles électriques barrent le paysage. Une armée d’arbres ploie sous le vent qui se lève. Un nuage arrive. Basile le chevauche, tourne à gauche et s’envole. Il se cramponne, de peur de s’échouer dans une parcelle de vignes. Par l’imposte, il s’aperçoit sur le dos de nuage-tortue, il file, file et trouve refuge près de Marie-Madeleine. Bien arrivé au sommet de la Sainte-Baume. Que c’est beau, pense-t-il.
Le beau voyage de Basile sur son nuage.
Bravo pour ce beau texte !
Merci pour le voyage !